Mostrar mensagens com a etiqueta Vila Real. Mostrar todas as mensagens
Mostrar mensagens com a etiqueta Vila Real. Mostrar todas as mensagens

quarta-feira, 18 de abril de 2018

TESTEMUNHOS E MEMÓRIAS SOBRE O PORTO - XXXV

9.35 - Testemunho de François Grosrichard, O doce percurso do Rio Douro, As cheias, As maravilhas do Douro, Monumentos do Porto, Gaia, Quintas do Douro,Vila Real


Rio Douro no areinho – Jean Pillement .Sec. XVIII

VAGABONDAGE sur le DOURO, au pays du porto
François Grosrichard
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 16.12.04
Une croisière sur un fleuve paisible au milieu des vignes et des chais, ponctuée d'escales racontant l'histoire du Portugal
Qu'il est doux le nom de ce long fleuve - le Douro - né dans les monts de la vieille Castille espagnole et qui va se jeter dans les eaux portugaises de l'Atlantique à Porto ! Doux et bien tranquille aujourd'hui, parce que régulé par des barrages aux dimensions impressionnantes et des écluses gigantesques, les plus hautes d'Europe, qui font l'admiration des ingénieurs en hydraulique et de tous les amoureux des voies d'eau.


Barragem de Barca d'Alva


Mais jadis, se souviennent les anciens, ses fureurs subites, c'est-à-dire ses crues, semaient la panique en provoquant des centaines de naufrages de rabelos, ces bateaux de bois élégants au gouvernail immense à bord desquels on entassait les barriques du célèbre vin de Porto pour les descendre jusqu'aux chais et magasins de la ville-port du même nom.


Vista do Monte Raso - Régua

Fleuve, vin et montagnes sont les trois mots-clés du triptyque de ceux qui veulent connaître et apprécier ce Portugal septentrional, hier encore considéré comme en retard de développement par rapport à ses voisins européens et aujourd'hui, grâce notamment aux subventions communautaires, en plein boom.


Sur près de 240 km, le Douro traverse le Portugal d'est en ouest et constitue un itinéraire initiatique varié, sauvage la plupart du temps et toujours enchanteur. L'été, la fraîcheur de l'onde et des ombres sur le rivage apportent une bienfaisante compensation aux torrides chaleurs. En automne, sur les terrasses escarpées, roussissent les dernières feuilles des vignes.


Quinta da Erva Moira no Outono

Le tourisme fluvial a trouvé là un bon terrain de chasse. Bon et tout neuf. Car on peut faire connaissance avec un pays par les livres, l'avion qui le survole, la route ou le train qui y serpentent. Mais le découvrir par la voie d'eau intérieure a quelque chose de plus subtil, plus intime, subjectif presque. Blaise Pascal disait joliment que les fleuves sont des chemins qui marchent.



Porto das 5 pontes - foto Luis Miguel Cunha -13/6/2016

A l'embouchure du Douro, Porto et sa topographie tourmentée se débattent comme toutes les métropoles entre urbanisation rapide et sauvage et souci de préserver un riche passé. Le classement en 1996 de la ville au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco et sa nomination en 2001 comme capitale européenne de la culture avivent la curiosité des touristes et rehaussent son prestige. Il est vrai que, autant au bord du fleuve que dans la ville haute, aux alentours de la cathédrale et de la gare centrale, se lit dans les ruelles sinueuses l'histoire d'une nation qui fut jadis à l'avant-garde des plus glorieuses conquêtes ultramarines.
Mais la deuxième ville du pays offre aussi un spectacle décevant en raison des travaux du métro qui l'éventrent et de l'abandon, par leurs propriétaires privés, de demeures aux façades encore couvertes de faïences aux tons blancs et bleus. Ces maisons qui ont abrité l'opulence sont aujourd'hui délabrées, aveugles, béantes, et donnent une allure pitoyable, voire repoussante, à certains quartiers, ce qui a conduit la municipalité, soutenue par un programme financier européen, à prendre les choses (c'est-à-dire la restauration immobilière) énergiquement en main.


UNE QUARANTAINE DE CÉPAGES

Le fleuve, lui, n'a pas encore trop subi l'outrage du temps ou l'impéritie des hommes. Sur la rive gauche, à Gaïa, rivale de Porto, les chais des grandes compagnies de vin de Porto - les majors rachetant progressivement les sociétés plus petites - constituent une halte obligée dans tout programme touristique.


Se faire raconter l'histoire autant anglaise que portugaise du divin breuvage et se laisser initier aux subtils distinguos entre le porto blanc fruité et les vintages de trente ou quarante ans, dont les bouteilles, une fois ouvertes, doivent être bues sans trop attendre, procure autant d'émotions que la dégustation elle-même. Les cépages ? On en dénombre une quarantaine....


Sé Catedral – Altar de Prata

Et c'est ainsi, la tête enjouée et les papilles égayées, qu'on ira visiter la cathédrale, commencée au XIIe siècle, qui mêle de nombreux styles et abrite une chapelle du Saint-Sacrement richement et lourdement ornée de boiseries de palissandre et de panneaux d'argent et d'or brésiliens.


Le palais de la Bourse, où est installée depuis 1834 la Chambre de commerce, mérite aussi le détour. Non seulement parce que la salle du Tribunal, superbe, ne sert plus pour des audiences de justice mais pour les intronisations des membres de la confrérie des vins de porto,mais aussi parce que le « clou » des salles est le salon arabe, tout de stuc, inspiré de l'Alhambra de Grenade.


Cinco pontes do Porto – foto Luis Miguel Cunha – Junho de 2016

Mais revenons au fleuve et sur le fleuve, en en remontant le cours. Le Fernao-de-Magalhaes, paquebot fluvial blanc et vert, armé par CroisiEurope, glisse sous les six ponts de la ville, celui que construisit au siècle dernier Gustave Eiffel et les ouvrages modernes en béton. Les rives sont bien aménagées, avec marinas, clubs sportifs, aires de baignade et parcours de kayaks. Le cours d'eau est large, docile, et les villas cossues, blotties dans les pinèdes, montrent que la bourgeoisie de Porto ne dédaigne pas ces lieux de villégiature. « Ce qui se développe le plus, c'est le jet ski aux beaux jours » , note le commandant du navire, Jean-Marc Portebois, galons aux épaulettes.


Quinta do Vesúvio

MAISONS DE MAÎTRE
Plus on remonte vers l'amont, plus les rives deviennent sauvages. Les forêts d'eucalyptus remplacent les résineux. Les hérons ne sont pas effarouchés. Chaque village a aménagé son estacade, son ponton, ses quais revêtus de petits pavés de granit. Le fleuve longe la voie ferrée et la route. Parfois, le chenal se rétrécit à ce point dans les gorges qu'on croit l'échouage inévitable. D'anciens caboteurs maritimes ont été transformés en dragues pour entretenir le chenal.
Sur les hauteurs, au milieu des domaines viticoles, les maisons de maître, blanches aux toits de tuiles rouges - les quintas -, veillent sur la vallée et les alentours comme le feraient ailleurs des châteaux forts postés aux endroits stratégiques. Tout part du porto et du Douro et tout y retourne. Un sommelier rapporte ce dicton : « Dieu créa la Terre et l'homme le Douro. »
Jadis utilisé pour le transport de marchandises, notamment le granit, le Douro n'a plus qu'une vocation touristique. Tous les villages riverains se préparent à recueillir sa manne. « Les chiffres explosent, explique Francisco Lopès, administrateur délégué de l'Institut portuaire et des transports, avec 63 000 touristes sur le fleuve en 1997 et 168 000 en 2003. »


Quinta de Mateus

L'autocar est un allié précieux du bateau. Des routes sinueuses - mais bientôt une autoroute superbe en encorbellement - conduisent à Sabrosa, conglomérat de demeures seigneuriales du XVe siècle où naquit, en 1480, Magellan. Et voilà Vila Real, où prolifèrent les balcons et portails en ferronnerie d'art, et, un peu à l'écart, le manoir de Mateus, exemple achevé de l'architecture baroque à l'intérieur duquel on pourra voir, stupéfait, une collection de reliques religieuses « empruntées » il y a longtemps au Vatican et jamais restituées...
Au loin retentit la corne du Fernao - de-Magalhaes, qui rappelle à l'ordre les touristes retardataires. Il ne faut pas traîner, car la navigation sur le Douro n'est pas (encore) autorisée la nuit. Et les portes de l'écluse de Carapattelo - qui permettent d'avaler un dénivelé de 36 mètres - ferment à la tombée du jour.
François Grosrichard

domingo, 10 de janeiro de 2016

RIO DOURO - AFLUENTES V

6.2.5 - Rio Douro - Afluentes V - Rio Corgo - Vila Pouca de Aguiar - Vila Real


O rio Corgo é um dos afluentes do rio Douro. Nasce no concelho de Vila Pouca de Aguiar e desagua junto à cidade do Peso da Régua, na margem direita do rio Douro, passando antes por Vila Real e no concelho de Santa Marta de Penaguião.
Perto de Vila Real recebe como afluente o rio Cabril (que tem nascente na Serra do Alvão), além de outros pequenos rios e ribeiros.
Logo abaixo de Vila Real e ao entrar no concelho de Santa Marta de Penaguião, o Corgo tem nas suas margens as vinhas da Região Demarcada do Douro.
Ainda em Vila Real, o Rio tem dois açudes, um para lazer, o complexo do Codessais, com piscinas e praia fluvial, bares e animação nas noites de Verão, e o segundo, a jusante da cidade, com o nome de Terragido, para aproveitamento hidroeléctrico (produção de energia eléctrica) e tratamento de águas e resíduos urbanos.


"Conhecidas nos primórdios da nacionalidade como as terras de Aguiar de Pena, nome tirado do velho castelo roqueiro com a mesma designação, ou seja da Pena, assente num penedo colossal que seria uma das referências da região, com o nome de Aguiar adivinha-lhe do facto de ser um povoado de águias.
A ocupação humana deste território, remonta à época megalítica, muito anterior à ocupação romana, como testemunham as várias, antas, mamoas, sepulturas e o espólio arqueológico encontrado em vários locais, principalmente na serra do Alvão.
Nos finais do século III a.C. começa a colonização romana do território atualmente português. Posteriormente e até à fundação do reino de Portugal, este território foi sucessivamente ocupado por Suevos, Visigodos e Muçulmanos. Após a criação do Reino, é atribuído o primeiro foral à Terra de Aguiar de Pena pelo Rei D. Sancho I, em 1206.
Em meados do século XIX as reformas administrativas efectuadas ao nível autárquico, deram a atual configuração ao município".




"De acordo com a moderna pesquisa arqueológica, a primitiva ocupação humana desta região remonta à pré-história. À época da Invasão romana da Península Ibérica, os conquistadores foram para aqui atraídos pela presença de minérios de ouro, prata e chumbo. Posteriormente foram sucedidos por Visigodos e por Muçulmanos, estes a partir do século VIII. O castelo foi cabeça da Terra de Aguiar, que posteriormente se constituiu no Concelho de Vila Pouca de Aguiar, tendo o seu nome ligado à Independência de Portugal, quando se acredita que o seu "tenens" fosse partidário de D. Afonso Henriques (1112-1185), de acordo com uma referência na hagiografia medieval de Santa Senhorinha de Basto. Por esse motivo a região foi invadida e o Castelo de Aguiar sitiado por uma força leonesa que pretendia sujeitá-lo ao reino de Leão ou, caso contrário, aprisioná-lo e substituí-lo. Na ocasião, D. Gonçalo Mendes de Sousa, senhor de domínios nas terras de Aguiar e de Panóias, companheiro de armas de D. Afonso Henriques, apressou-se a socorrer as gentes do castelo.
Posteriormente, sob o reinado de D. Afonso III (1248-1279), Telões recebeu a sua Carta de Foral (10 de julho de 1255). Nesse período considera-se que a fortificação começava a perder importância, uma vez que a partir de 1258 a população passou a se libertar gradualmente dos encargos de manutenção da daquela defesa.
O castelo sofreu diversas alterações em fins do século XIV".


Ponte de Ola em Bragado sobre o Rio de Avelames

O parecer do IGESPAR expressa e caracteriza devidamente o Monumento, segundo o qual, a ponte da Ola, implantada sobre o rio Avelames, assenta «num único arco de volta perfeita, em cantaria, e em dois amplos olhais, também em arco de volta perfeita de tradição construtiva romana».
A ponte da Ola, que os especialistas admitem que remonte à transição do período medieval para o período moderno, possui «especial importância patrimonial» sendo «uma mais-valia para a cultura nacional». A Zona Especial de Protecção vai assegurar a sua preservação e enquadramento paisagístico.


Espigueiro em V. P. Aguiar


A Ponte de Piscais, sobre o rio Corgo, é uma ponte romana situada a norte da cidade de Vila Real na freguesia de Mouçós. Esta obra fazia parte de uma importante via romana que atravessava toda a península ibérica, como ainda está aberta ao tráfego automóvel tem sofrido vários "atentados" entre os quais o uso do cimento para nivelar os característicos e não nivelados pavimentos romanos - (por terem assim sido construídos e por centenas de anos de uso).
Foi classificada como Imóvel de Interesse Público em 1977.


Vila Real – Reconstituição das portas da Villa (segundo os dados históricos) – demolidas em 1873

"A região de Vila Real possui indícios de ter sido habitada desde o paleolítico. Vestígios de povoamentos posteriores, como o Santuário Rupestre de Panóias, revelam a presença romana. Porém com as invasões bárbaras e muçulmanas verifica-se um despovoamento gradual.
Nos finais do século XI, em 1096, o conde D. Henrique atribui foral a Constantim de Panóias, como forma de promover o povoamento da região. Em 1272, como novo incentivo ao povoamento, atribuiu D. Afonso III foral para a fundação — sem sucesso — de uma Vila Real de Panoias, que alguns autores defendem ter sido prevista para um local diferente do actual (provavelmente o lugar da aldeia de Ponte na freguesia de Mouçós). Somente em 1289, por foral do rei D. Dinis, é fundada efectivamente a Vila Real de Panóias, que se tornará a cidade actual. No entanto, ao que parece, já em 1139 se chamava «Vila Rial» ao promontório onde nasceu a Vila Real actual, na altura pertencente à freguesia de Vila Marim.
A localização privilegiada, no cruzamento das estradas Porto-Bragança e Viseu-Chaves, permite um crescimento sustentado. A presença, a partir do século XVII, da Casa dos Marqueses, faz com que muitos nobres da corte também se fixem. Facto comprovado pelas inúmeras pedras-de-armas com os títulos de nobreza dos seus proprietários que ainda hoje se veem na cidade.
Com o aumento da população, Vila Real adquiriu, no século XIX, o estatuto de capital de distrito e, já no século XX, o de capital de província. Em 1922 foi criada a diocese de Vila Real, territorialmente coincidente com o respectivo distrito, por desanexação das de Braga, Lamego e Bragança-Miranda, e em 1925 a localidade foi elevada a cidade.
Conheceu um grande incremento com a criação da Universidade de Trás-os-Montes e Alto Douro, em 1986 (embora esse já viesse a acontecer desde 1979, com o Instituto Universitário de Trás-os-Montes e Alto Douro, sucessor do Instituto Politécnico de Vila Real, criado em 1973), que contribuiu para o aumento demográfico e revitalização da população".


Vista do Corgo - c. 1900


Casa do Marquês de Vila Real


Antigo Tribunal de Vila Real





Inauguração do Caminho de Ferro da Régua a Vila Real - 12 de Maio de 1906.


Escarpas do Corgo – ponte pedonal e retenção de água.


Vila Real – Rio Corgo


Lavadeiras no Rio Corgo


Plantação de tabaco


Tabaco a secar

Durante alguns anos, sobretudo nos anos de grande crise das vinhas, plantava-se tabaco tipo Burley em Trás-os-Montes. 
 Ainda nos recordamos de ver, em Canelas do Douro, folhas de tabaco, com alguns anos, a secar na eira. Como não era rentável esta cultura desapareceu já no séc. XX.



Câmara Municipal e jardim


Pelourinho


A Casa de Mateus é mandada construir na primeira metade do século XVIII por António José Botelho Mourão, 3º Morgado de Mateus. Substitui-se à casa da família já existente no local em inícios do século XVII. Em 1911 é classificada como Monumento Nacional.
A arquitectura barroca, de gosto italiano, é atribuída a Nicolau Nasoni pela coerência do estilo e semelhança com outras obras de sua autoria. Segundo Robert Smith, especialista na sua obra, o arquitecto terá dedicado à construção da Casa, ou pelo menos à sua fachada central e decoração, os anos entre 1739 a 1743.

Texto sobre a Casa de Mateus

Fotogaleria da Casa de Mateus

Casa de Mateus - vídeo


Ponte sobre o Rio Corgo na Régua

O troço entre a Régua e o Pinhão da Linha do Douro, do qual esta ponte faz parte, foi inaugurado a 1 de Junho de 1880; a inauguração do primeiro troço da Linha do Corgo, que também percorria esta ponte, deu-se a 12 de Maio de 1906. Parece ter uma passagem pedonal quase ao nível da água.


Foz do Rio Corgo, na cidade da Régua.